Publié le 17 mars 2025 Mis à jour le 17 mars 2025

Tout semble opposer le Cinéma et le Droit. Le film est en effet une œuvre de fiction, même lorsqu’il a une nature documentaire, ne serait-ce que par les choix esthétiques auxquels il répond, contrairement au Droit qui renvoie aux valeurs propres d’une société donnée à un moment donné. En réalité, le cinéma est un miroir de la société. En tant que tel, il renvoie une certaine image du droit car tous les films comportent des éléments juridiques, explicites ou implicites. Le cinéma est également un vecteur de valeurs et de normes, qu’elles soient en usage ou qu’elles soient attendues. Il permet d’avoir une image de ce qui est possible ici ou ailleurs. À l’heure où la révision des lois bioéthiques est discutée au Parlement, ce projet vise à appréhender le droit de la bioéthique et l’utilisation du corps humain à travers le prisme du cinéma et à analyser les réponses juridiques apportées par les Etats à certaines problématiques, notamment concernant la fin de vie, l’homme augmenté, etc. En croisant des films français ou étrangers avec la dimension juridique, il s’agira de mettre en perspective les spécificités, les évolutions et les enjeux du droit de la bioéthique pour le citoyen Français du XXIème siècle. Les résultats du projet présenteront pour quelques thématiques de bioéthique, la position du législateur français, une approche comparative des dilemmes induits par ces thématiques, ainsi qu’une évolution légistique le cas échéant.

Lauréat de son appel à projets interdisciplinaires 2020, ce programme est soutenu financièrement par la MSH pour deux ans (2021-2022). 

Vidéo

Le 10 janvier 2023, la Maison des Sciences de l'Homme de Clermont-Ferrand a organisé la « Journée de restitution des projets MSH 2021-2022 ». À cette occasion, Christine Lassalas et Rose-Marie Borges (CMH) ont présenté les résultats du projet Le CID. Voir la vidéo...

Autour du projet

Dans le cadre de ce programme de recherche, deux conférences se sont tenues. Voir les vidéos...